N’ayez pas de complexes d’infériorité !

InferiorityPar Henri Kaufman (chroniqueur exclusif) - Président de Hip ip ip ! Société de conseil en Marketing, en Web2.0 et en Formation

Les journaux sont remplis d’histoires concernant des hommes et des femmes qui ont réussi. Ces histoires sont souvent des raccourcis qui laissent de côté des éléments importants expliquant ces succès comme l’opiniâtreté, le sens des opportunités, la capacité à saisir la chance quand elle passe, la capacité à encaisser les échecs, etc. Devant ces succès, certains se disent qu’ils ne sont pas capables d’arriver au même résultat parce que :

– je n’ai pas de diplôme, voire je suis autodidacte

– je n’ai jamais de chance, elle frappe toujours à la porte d’à côté

– j’ai une bonne idée mais je n’ai pas confiance en moi pour la mener à bien

– je n’ai pas de relations, compte tenu de mon milieu social d’origine

– je n’ai pas les appuis financiers nécessaires

– j’ai des défauts physiques

– etc.

A force de se dire que nous avons tous ces défauts, nous nous auto-persuadons de croire qu’ils sont vrais, et nous entrons alors dans une spirale de l’échec dont il est difficile de sortir.

En réalité, toutes ces peurs d’échouer sont balayées comme fétu de paille quand on a la rage de réussir vissée au corps, quand on veut prouver à sa famille, à ses proches et au monde entier que OUI, je peux le faire.
Le complexe d’infériorité peut même être un puissant moteur de succès quand il est alimenté par un carburant qui s’appelle l’égo. L’égo permet de mobiliser ses forces pour se surpasser. Et Boris Cyrulnick parle aussi du phénomène de résilience qui fait réussir ceux qui, pour diverses raisons, ont frôlé la mort pendant leur enfance.

Alors comment sortir de ce cercle vicieux et restaurer sa confiance en soi ? Voilà quelques conseils :

– adopter une attitude positive et tourner le dos au vocabulaire de l’échec : ne plus dire « je n’y arriverai pas, les ennuis n’arrivent qu’à moi » et remplacer ces expressions de méthode Coué à l’envers par des formules positives

– arrêter de se comparer aux autres

– dénombrer ses qualités et les mettre en avant

– accepter d’échouer. La route des grands managers qui ont réussi est jonchée d’échecs qu’ils ont surmontés et dont ils ont tiré des enseignements